Vous aimerez : l’Italie dit non à Bruxelles et veut un report à 2040

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A peine entérinée, déjà bloquée ? La fin des véhicules neufs à moteur thermique dans l’Union européenne pourrait prendre davantage de temps que prévu. Le débat fait déjà rage avant le début des négociations entre les 27. L’Italie, soutenue par quatre autres pays, propose de reporter à 2040 la fin de la vente de voitures à moteur thermique dans l’UE, contre 2035 dans la proposition de Bruxelles actuellement discutée par les États membres.

Automobile : Berlin fait volte-face et ne soutient plus la fin des moteurs thermiques en 2035 prévue par Bruxelles

Dans le cadre de son ambitieux plan climat, la Commission européenne veut réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves dans l’UE à partir de 2035. Cela signifierait la fin des ventes de véhicules essence et diesel remplacés exclusivement par des motorisations 100% électriques.

Le Parlement européen a entériné cet objectif 2035 début juin. Les États membres doivent désormais tenter, lors d’une réunion des ministres européens de l’Environnement mardi à Luxembourg, de négocier une position commune sur le sujet à la majorité qualifiée. Ce qui est tout sauf acquis, tant les protestations d’Etats membres se font entendre ces derniers jours.

La proposition de l’Italie signée par la Bulgarie, le Portugal, la Roumanie et la Slovaquie réclame un report de 5 ans du calendrier pour éviter « des coûts disproportionnés et inutiles pour le secteur automobile comme pour les consommateurs » qu’occasionneraient l’objectif 2035. Le texte porté par l’Italie suggère d’imposer une réduction de 90% des émissions pour les ventes de voitures individuelles neuves en 2035, pour ensuite atteindre le zéro émission en 2040.

« Pour parvenir à une mobilité zéro émission, il faudra surmonter des obstacles: accroître les infrastructures de recharge, développer la production de batteries, améliorer les technologies actuelles de façon rentable, introduire des mesures incitatives pour les consommateurs… », explique Rome qui souhaite obtenir un temps d’adaptation plus long pour la filière automobile et ses nombreux sous-traitants. L’automobile représente une industrie importante pour l’Italie comme pour les autres signataires, notamment la Slovaquie et la Roumanie qui comptent de nombreuses usines.

Opposition des principales puissances européennes

Autre pays hostile aux côtés de l’Espagne ou de la République tchèque, la France souhaitait initialement un report à 2040 de l’interdiction des moteurs thermiques neufs, et voudrait exempter les hybrides rechargeables de cette interdiction. Désormais, l’Allemagne se rapproche du camp du « non ». La puissance phare de l’industrie automobile en Europe plaide pour des assouplissements dans la prolongation de la vente de voitures à moteurs à combustion roulant aux e-carburants (fabriqués à base d’électricité décarbonée). Dans des propos rapportés mercredi par le Financial Times, le ministre des finances allemand a fait savoir que Berlin rejetterait cette « mauvaise décision ».

A l’inverse, d’autres européens, souvent producteurs mineurs de voitures, appuient l’objectif de la Commission européenne. L’Irlande et les Pays-Bas ont interdit les moteurs thermiques sur leur territoires dès 2030. La Suède se range du côté de la Commission, malgré la fierté nationale qu’est Volvo.

L’industrie automobile basculera dans le 100% électrique bien avant 2035

Le sujet divise autant les pays européens que les constructeurs automobiles. Le patron de Stellantis Carlos Tavares fustige de longue date le calendrier 2035 de Bruxelles et son coût pour les fabricants de voiture et les consommateurs. Son homologue de Volkswagen Ralf Brandstätter salue cette ambition et considère la conversion de son secteur à l’électrique comme « irréversible ».

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