Sur le web : F1 : Les 5 masterclass de Fernando Alonso

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Sachez que la date d’édition est 2022-08-08 06:00:00.

Formule 1

F1 : Les 5 masterclass de Fernando Alonso



Publié le 8 août 2022 à 13h00
par Arthur Montagne

Alors qu’il vient d’avoir 41 ans, Fernando Alonso continue d’écrire sa légende en Formule 1, confirmant à chaque Grand Prix qu’il reste un pilote redoutable et l’un des plus agile du plateau. De façon surprenante, l’Espagnol a toutefois annoncé qu’il allait quitter Alpine pour rejoindre Aston Martin la saison prochaine. L’occasion de revenir sur la carrière du double champion du monde et sur les 5 plus belles victoires du pilote qui compte 32 succès en carrière.

5) GP de Hongrie 2003 : la première d’Alonso

Et comment ne pas citer la première de ses victoires. Au volant de la Renault qui lui offrira ses deux premiers titres de champion du monde en 2005 et 2006, Fernando Alonso décroche son premier succès en Grand Prix en 2003. Une victoire en mode patron qui démontre déjà que l’Espagnol n’est pas un pilote comme les autres. En Hongrie, et alors qu’il dispute seulement sa deuxième saison en F1, Alonso s’élance de la pole position pour la deuxième fois de sa carrière. Et si le scénario de la course n’a rien de palpitant, c’est surtout la maitrise du natif d’Oviedo qui va impressionner. Comme un vieux briscard, Alonso va dominer la course de bout en bout sans jamais être inquiété. En véritable métronome, il devient même à 22 ans et 26 jours le plus jeune vainqueur d’un GP (un record battu depuis par Vettel et Verstappen), après seulement 29 départs. Plus de doute possible, l’Espagnol est bien un futur grand.

4) GP d’Europe 2007 : le plus à l’aise sous la pluie

Et il va s’évertuer à le démontrer dans le futur notamment sous la pluie où ses qualités de pilotage et sa science de la trajectoire lui permette d’exceller. A l’image de ce Grand Prix d’Europe 2007 disputé sur le circuit du Nürburgring. C’est d’ailleurs cette course qui va donner lieu à l’une des images les plus folles en F1 avec ce premier virage qui voit sortir tour à tour Hamilton, Liuzzi, Button ou encore Rosberg, qui finissent dans la bac à graviers avec l’apparition des premières gouttes de pluie. Sur le sec, Fernando Alonso, au volant de sa McLaren, était d’abord parti en chasse de la Ferrari de Felipe Massa, sans parvenir à trouver la solution. Mais la pluie réapparaît, et les pilotes chaussent alors des pneus intermédiaires. Dans ces conditions plus difficiles, Fernando Alonso prend finalement le meilleur sur le Brésilien avec un dépassement viril qui lui permet s’imposer. 

3) GP de Malaisie 2012 : Alonso dans une autre galaxie

En 2012, Fernando Alonso se retrouve au volant d’une Ferrari clairement loin de lui permettre de briller. Et pourtant, il jouera le titre jusqu’à la dernière course face à Sebastian Vettel. C’est notamment grâce à certains coups d’éclat comme à Sépang. Parti huitième, l’Espagnol réalise une course sensationnelle sous la pluie. D’abord interrompue, le GP reprend avec des pilotes en pneus intermédiaires. Alonso remonte alors jusqu’à la première place et ne la quittera plus malgré l’insistance d’un certain Sergio Pérez. Le double champion du monde signe alors la première victoire de Ferrari en 2012, et devient également le huitième pilote différent à s’imposer en huit courses lors d’un début de saison assez fou. « C’est la grosse surprise, notre victoire. Nous n’étions pas compétitifs en Australie, nous ne l’étions pas ici. Nous avons maximisé le potentiel qui était entre nos mains. Félicitations à l’écurie », reconnaissait même Alonso à l’issue de la course.

2) GP de Saint-Marin 2005 : Alonso écrit sa légende face à Schumacher

Néanmoins, pour écrire sa légende et entrer dans l’histoire, il faut un élément déclencheur face aux meilleurs de son sport. Ce jour arrive en 2005 lors du Grand Prix de Saint-Marin. Et si Fernando Alonso est un formidable attaquant, c’est également, et surtout, un défenseur absolument exceptionnel. Et c’est Michael Schumacher qui va en faire l’amer expérience. Le septuple champion du monde va voir son hégémonie prendre fin face à l’Espagnol qui sera champion du monde en 2005 et 2006, mettant fin aux cinq titres de suite du Baron Rouge. Et s’il fallait un symbole, ce serait évidemment cette course à Imola. Avec l’abandon de Kimi Räikkönen, tous les regards se tournent vers la Renault et la Ferrari dont le duel va atteindre des sommets. Et pourtant, tout le monde pense alors que l’ogre Schumacher ne va faire qu’une bouchée du jeune Alonso compte tenu de la différence de rythme. Mais personne ne savait encore réellement de quoi l’Asturien était capable. Après cette course, le monde entier le saura. Et pour cause, Alonso va réussir à contenir les assauts de Schumacher pendant une quinzaine de tours pour décrocher la victoire d’une façon exceptionnelle qui lui permettra d’entrer dans la légende. « Je savais que ma seule chance était de freiner un peu plus tôt afin de passer les virages en deuxième et d’être sûr d’avoir un peu plus de traction et réaccélérer plus tôt que lui. […] À la fin, j’avais deux retardataires devant moi et je ne voulais surtout pas les rattraper pour ne pas être gêné. Alors, je ralentissais dans tous les virages lents », expliquait Alonso après la course. 

1) GP d’Europe 2012 : La course parfaite

Et pourtant, la plus victoire de Fernando Alonso, selon le principal intéressé, reste le Grand Prix d’Europe 2012 disputé dans les rues de Valence. « Quelques-unes m’ont plus marqué que les autres, en termes de performance et d’exécution. Mais s’il ne fallait en choisir qu’une, je dirais Valence en 2012. Je courais pour Ferrari à l’époque et, je le dis ouvertement, nous n’aurions jamais pu gagner cette course avec notre voiture dans un monde normal. Nous avions une chance sur 100 de la gagner », révèlera l’Espagnol pour parler de son 29e succès en carrière avant d’ajouter : « Je m’en rappelle encore comme si c’était hier. Nous avions exécuté une bonne stratégie, j’avais réalisé de bons dépassements. Nous avions pris beaucoup de risques, et tout s’était bien passé. La voiture n’était pas particulièrement rapide ce week-end-là, nous n’avions même pas réussi à nous qualifier en Q3, c’est dire ! J’ai pris un tour à mon équipier Felipe Massa à dix tours de l’arrivée. Nous ne dominions pas, mais nous avions gagné la course tout de même, donc je choisirais probablement ce Grand Prix. » Parti très loin sur la grille, Fernando Alonso réussit effectivement un départ exceptionnel avant de remonter pour s’imposer au volant d’une Ferrari pourtant malade cette année-là. Une victoire impressionnante face à des monoplaces bien plus performantes. C’est la raison pour laquelle Alonso considère cette victoire comme sa plus belle en carrière.

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