Voilà qui va vous séduire : Un nouvel article que notre équipe vient de découvrir sur internet et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « la formule 1 ».
Son titre (« J’ai besoin d’un ou deux dixièmes ») est parlant.
Identifié sous le nom «Cesare Ingrassia», le pigiste est connu et fiable.
Les informations concernées sont ainsi évaluées conformes.
Sachez que la date de parution est 2022-06-04 17:32:02.
Ce n’est un secret pour personne, l’Espagnol Carlos Sainz ne maîtrise pas encore parfaitement sa nouvelle monoplace issue de la nouvelle réglementation technique avec une F1-75 au style de pilotage très pointu non adapté à celui de Sainz. Bien qu’il ne soit pas facile de maîtriser parfaitement à une nouvelle monoplace en si peu de temps, le pilote Ferrari a fait de grands progrès depuis le début de l’année et s’attend à trouver ces quelques dixièmes qui lui manquent cette saison lors des prochaines courses.
Après un Grand Prix de Monaco ou il a terminé sur la deuxième place du podium dimanche dernier, Carlos Sainz espère que son bon résultat en Principauté sera un tournant dans sa saison après un début d’année erratique, notamment après ses deux abandons en Australie et à Imola dès le premier tour de course. Lorsqu’on lui demande de quoi il a besoin pour être plus souvent aux avant postes cette année, le pilote espagnol a répondu :« J’ai juste besoin d’être un peu plus rapide, j’ai besoin d’un ou deux dixièmes en termes de rythme de qualifications et de course. Si je trouve ces un ou deux dixièmes comme j’ai pu les trouver l’année dernière avec la voiture de l’an dernier, et plus tôt je les trouverais, plus tôt la victoire viendra. » a déclaré Carlos Sainz au site de la F1.
« Je travaille dur pour y arriver, mais on peut voir sur les replays que je ne suis pas encore là avec la voiture par rapport à l’année dernière. Je ne pilote pas naturellement, la voiture est un peu trop pointue à mon goût, mais c’est comme ça. Vous devez soit vous adapter, soit apporter un peu plus la voiture à votre goût. Quoi qu’il en soit, ces deux choses prennent du temps et demandent des connaissances et de l’expérience. Il faut faire des erreurs, des essais et encore des erreurs et c’est ce que je suis en train de faire maintenant et ce que je vais essayer de corriger dès que possible. »
Bien qu’il soit un peu plus en difficulté que son coéquipier, Carlos Sainz apprécie cependant le fait de courir à l’avant de la grille au volant d’une monoplace – certes pas encore à son goût – mais suffisamment compétitive pour jouer des victoires, ce qui est une grande première pour lui.
« J’apprécie, c’est une nouvelle expérience, vous devez piloter différemment. C’est un scénario différent auquel je dois m’habituer, parce que je cours contre deux ou trois gars qui ont déjà été à l’avant. Pour moi, c’est la première fois, ce sont mes six ou sept premières courses avec une voiture compétitive et j’ai beaucoup appris et je vais appliquer tout ça pour le reste de la saison. Il este encore beaucoup de courses, donc tout à jouer. Dès que j’aurais fait ces adaptations et trouvé le feeling avec la voiture, il y aura de bonnes choses à venir, j’en suis certain. »
Autre point important pour l’Espagnol dans ce qui est sa deuxième année chez Ferrari, sa relation avec son coéquipier Charles Leclerc, qui est au beau fixe selon lui : « En termes de relation, tout a été très stable, voir même mieux. Donc, tout va bien jusqu’à présent. » insiste Sainz.
« C’est un gars formidable, nous avons beaucoup de respect mutuel, ce qui aide dans notre relation de travail. Il a fait un excellent travail d’adaptation à la nouvelle voiture, aux nouveaux règlements, il extraie tout de cette Ferrari, ce que j’essaie aussi de faire, et à certains égards le copier. Je m’amuse avec lui, on s’entend bien, et on travaille dans le même sens, ce qui est important. Il pilote à un niveau très élevé, il réalise des temps au tour super impressionnants, il a un style de pilotage impressionnant, et je ne peux que l’admirer et essayer de le copier à certains égards, et à d’autres, essayer de la mettre [la voiture] un peu plus à mon goût pour être plus rapide. Parfois ça se passe comme ça, et en tant que pilote, vous avez juste besoin de passer par un processus et de vous mettre au défi. »
Après le Grand Prix de Monaco, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 83, soit un de moins que le pilote Mercedes George Russell et 33 de moins que son coéquipier Charles Leclerc. Il reste encore quinze Grands Prix à disputer cette saison.
Bibliographie :
Fernando Alonso: Des Asturies à Alpine.,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
La fabuleuse histoire de la Formule 1.,(Disponible) . Disponible chez votre libraire.
Renault F1.,(Disponible) .