Je vous produit un nouvel article qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « l’automobile ».
Le titre saisissant (Peut-on vraiment assurer la voiture la plus chère du monde ?) est sans détour.
Sachez que le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
L’éditorial peut de ce fait être pris au sérieux.
Le post a été divulgué à une date indiquée 2022-06-05 02:20:00.
Imaginez que vous appeliez votre assureur pour lui dire que vous voulez souscrire à un contrat pour votre Mercedes 300 SLR Coupé à 135 millions d’euros…
Les assurances automobiles coûtent déjà cher pour le commun des mortels, avec des mensualités qui peuvent approcher des 100€ par mois pour un véhicule familial haut de gamme. Mais selon la valeur de votre voiture, assurer le véhicule pourra coûter bien plus cher que le loyer d’un appartement. Pour une Bugatti Chiron, par exemple, l’assurance vous coûtera environ 50 000€ par an. Et pour la voiture la plus chère du monde, la Mercedes 300 SLR Coupé « Uhlenhaut » vendue aux enchères il y a quelques jours pour la somme de 135 millions d’euros ?
Comme vous pouvez l’imaginer, vous aurez du mal à obtenir un contrat en vous rendant chez un assureur automobile classique. D’après nos confrères de Bloomberg, ces véhicules d’exception ne sont d’ailleurs pas assurés comme des automobiles. Les contrats d’assurance des voitures les plus chères du monde sont conçus un peu comme ceux des bijoux ou des œuvres d’art les plus coûteuses. En admettant qu’elle ne bouge jamais d’un garage sécurisé, elle n’a d’ailleurs techniquement pas besoin d’une assurance automobile. Généralement aux Etats-Unis, le propriétaire souscrit à un contrat d’assurance maritime intérieure qui permet de couvrir tous les biens contenus à l’intérieur d’une pièce, même si ces biens valent une fortune. Comptez environ 100 000€ par an pour un bien de la valeur de la Mercedes 300 SLR Coupé. Raisonnable, rapporté à cette valeur !
Attention aux exclusions
Cette police d’assurance couvrirait aussi d’éventuels dégâts lors du déplacement de la voiture (donc de sa conduite). Mais pas les problèmes mécaniques ou les cas de force majeure (guerre, catastrophes nucléaires…). Et le montant de l’assurance dépendra aussi du lieu de stockage. Est-il par exemple proche d’une zone sismique ou sujette aux inondations ? Heureusement même si une catastrophe arrivait, ces autos sont généralement réparables.
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