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Son titre suggestif (COVID-19 | La désinformation donne un nouveau souffle au mouvement anti-vaccins) est sans ambiguïté.
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Sachez que la date d’édition est 2022-07-04 07:22:00.
(Washington) Alors que la désinformation sur la COVID-19 continue de prospérer, davantage de parents aux États-Unis se demandent si les autres vaccins sont bien nécessaires pour leurs enfants et de plus en plus d’adultes préfèrent se passer des injections, même celles dont la sécurité est depuis longtemps prouvée.
Publié à 8h22
Car la politisation des vaccins contre la COVID-19 est venue alimenter le mouvement anti-vaccins, contribuant à la baisse du nombre d’immunisations contre la rougeole, la polio et autres maladies dangereuses.
Les parents « demandent s’ils (les vaccins) sont vraiment nécessaires ou si nous pouvons les administrer plus tard », dit Jason Terk, pédiatre texan et porte-parole de l’Académie américaine des pédiatres.
« Il ne s’agit pas d’une majorité de parents, mais nous voyons des nombres plus élevés », ajoute-t-il.
Les messages des anti-vaccins sur les réseaux sociaux sont amplifiés par des personnalités politiques conservatrices ainsi que par des campagnes venues de l’étranger, dont la désinformation sur les vaccins précède la pandémie.
Et avec la baisse des taux de vaccination, il est à craindre que des maladies largement éradiquées dans de nombreuses régions à travers le monde ne fassent leur réapparition.
Aux États-Unis, le pourcentage d’enfants en maternelle ayant reçu les vaccins recommandés a baissé d’un point, à 94 % en 2020-2021.
« J’appelle cela la contagion parallèle », a dit M. Terk. « Cela semble être provoqué par une hésitation par rapport aux vaccins contre la COVID-19 et une méfiance croissante à l’égard des vaccins et des institutions sur lesquelles nous nous sommes appuyés pour nous maintenir en bonne santé. »
Dans certains États, les changements ont été frappants, notamment au plus fort de la pandémie. Des chercheurs ont ainsi constaté une chute de 47 % du taux d’immunisations au Texas chez les bébés de cinq mois et de 58 % pour ceux âgés de 16 mois entre 2019 et 2020.
Ces chercheurs ont écrit dans la revue scientifique « Vaccine » que ces baisses découlaient des confinements, des exemptions de vaccination, mais aussi d’un « mouvement anti-vaccin agressif au Texas ».
L’État de Washington a lui constaté une baisse de 13 % des taux de vaccination des enfants en 2021 par rapport au niveau d’avant pandémie, et le taux de vaccination du Michigan pour les tout petits est tombé l’année dernière à 69,9 %, au plus bas depuis une décennie.
Les adultes aussi
Les taux chez les adultes et les adolescents ont également chuté pour les vaccins protégeant contre des maladies telles que la grippe, l’hépatite, la rougeole et le tétanos, selon le cabinet de conseil en santé Avalere.
Cela a conduit à environ 37 millions de doses de vaccination manquées de janvier 2020 à juillet 2021 pour les adultes et les enfants âgés de sept ans et plus, a constaté Avalere.
Les réseaux sociaux ont aidé à créer une coalition rassemblant des anti-vaccins, des libertariens et des personnalités politiques conservatrices. Ce qui a été amplifié par des acteurs de la désinformation de Russie et d’ailleurs, selon David Broniatowski, professeur à l’Université George Washington.
« Les gens s’opposent aux vaccins depuis que les vaccins existent, mais sont devenus plus sophistiqués au cours des 10 dernières années, et cela est dû en grande partie à la capacité de s’organiser sur les réseaux sociaux au-delà des frontières », a estimé M. Broniatowski, qui étudie la désinformation sur les vaccins.
Pour lui, si les militants anti-vaccins, les libertariens et les acteurs étrangers ne se coordonnent pas nécessairement, « ils ont trouvé une cause commune » en s’opposant à l’obligation de vaccination.
« L’un des principaux changements que nous avons constatés, c’est que les vaccins sont passés de problème de santé à problème de droits civiques et politiques », a-t-il ajouté.
Les théories du complot ont bondi pendant la pandémie, selon un sondage YouGov de 2021, qui a révélé que 28 % des Américains et un nombre important de personnes dans d’autres pays disent que la vérité sur les effets nocifs des vaccins est « délibérément cachée ».
M. Broniatowski affirme que les agents de désinformation étrangers utilisent les vaccins comme moyen de « mobiliser une partie de la population ».
Des recherches du Center for European Policy Analysis ont montré que la Chine et la Russie avaient promu la désinformation sur le vaccin COVID-19, en partie pour montrer que les gouvernements occidentaux étaient incompétents et n’étaient pas dignes de confiance.
« Il y a eu un effort concerté de la part de ces acteurs pour saper la position de la science parce que cela sert leurs objectifs politiques », selon M. Broniatowski.
Le problème prend également de l’ampleur à l’échelle mondiale. Un rapport des Nations unies a révélé l’an dernier que 23 millions d’enfants dans le monde n’avaient pas reçu de vaccinations de routine en 2020.
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