Fidèle à sa vocation, ce site va porter à votre connaissance un encart assez complet qui circule sur le web. La thématique est «l’automobile».
Son titre (WEC 2023 6H Fuji course : Toyota champion à domicile) est parlant.
Le rédacteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a aucune raison de ne pas croire du sérieux de ces révélations.
Sachez que la date de parution est 2023-09-10 03:47:00.
Malgré un énième succès, Toyota a dû s’employer pour vaincre car le départ fut chaotique. Les Toyota, qui avaient verrouillé la première ligne, ont été surprises au départ par la Porsche 963 n°6 de Laurens Vanthoor, qui prenait la tête mais en virant très large au premier virage après un freinage bien optimiste. Derrière aussi, la Cadillac freinait au panneau trop tard et emmenait également l’autre Toyota très au large, permettant ainsi aux Ferrari de passer ! Porsche et Ferrari, pourtant en retrait, faisaient ainsi le hold up au départ.
Porsche en forme
Si les Toyota ont rapidement activé le mode « remontada », d’abord pour se défaire des Ferrari, ce n’est pourtant qu’aux abords de la 5ème heure de course que les hypercars japonaises ont réussi à se défaire de la Porsche 963 n°6, conduite également par le français Kevin Estre. Porsche, qui complète ainsi le podium, a été la bonne surprise de cette course, la LMDh 963 étant à la lutte pour la gagne sur une grande partie de la course et ayant mené le plus de tours. La Porsche n°6 ne termine qu’à 8 secondes de la seconde Toyota. Mais encore une fois, en termes de gestion tactique et de gestion des pneumatiques sur les longs relais, Toyota a fait la différence. Dans le duel pour la victoire, l’équipage Conway-Kobayashi-López sur la #7 a finalement eu le dernier mot, profitant des soucis rencontrés dans la dernière heure par la voiture sœur n°8.
Ferrari rend les armes
Les grands perdants de Fuji, c’est Ferrari. Après la victoire au Mans et la lutte serrée de Monza, Ferrari savait que la partie serait plus compliquée sur le tracé sinueux de Fuji où la 499P pêche par l’usure des gommes (décidément, comme la SF23 en F1). Les deux bolides rouges ont profité de la cacophonie du départ pour bien se placer, mais ensuite elles ont rendu les armes, se battant entre elles mais loin des Toyota, qui leur ont collé un tour dans la vue. Les Ferrari sont 4e et 5e tout de même.
Peugeot est aussi rentré dans le rang, après les espoirs de Monza. La 9X8 est plus à l’aise sur les tracés rapides, et Fuji a mis en lumière ses faiblesses, surtout dans le secteur 3 sinueux. Comme d’habitude, le rythme en course est plus encourageant que la vitesse pure sur un tour, mais il faut se contenter des 7e et 8e places pour les lionnes, qui se sont bien battues avec la seule Cadillac en course, cette dernière ayant ensuite été retardée et pénalisée par une roue baladeuse.
En LMP2, le Team WRT s’est offert la victoire avec l’Oreca #41 de Kubica-Andrade-Deletraz, qui fait un pas important dans la quête du titre, tandis qu’en LMGTE Am c’est Ferrari AF Corse qui a triomphé avec le trio Flohr-Castellacci-Rigon, sachant que Corvette est déjà titrée dans la catégorie.
Au championnat pilotes Hypercars, qui se jouera à Bahreïn, le trio Buemi-Hartley-Hirakawa arrive en leader avec 133 points, contre 118 au trio rival Kobayashi-Conway-Lopez, plus rapide sur le papier (4 victoire à 1) mais qui paye cher son abandon au Mans. Avec 102 et 97 points, les équipages Ferrari ne peuvent plus prétendre à la couronne.
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