Revue de presse internet : Deux Formule 1 « made in Var » vont rugir sur la piste du Grand Prix de France Historique au circuit Paul Ricard

Sur cette publication, un tout nouvel article qui va étendre notre revue de presse sur « la formule 1 ».

Le titre saisissant (Deux Formule 1 « made in Var » vont rugir sur la piste du Grand Prix de France Historique au circuit Paul Ricard) est évocateur.

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Les informations publiées sont ainsi réputées valables.

L’article a été publié à une date notée 2023-04-06 11:33:00.

C’était hier. Ou presque. Il y a une éternité. Au siècle dernier. Le 8 juillet 1990, sur le circuit Paul Ricard, théâtre du Grand Prix de France, Yannick Dalmas achève sa course à domicile à la 17e et avant-dernière place, entre la Benetton d’Alessandro Nannini et la Ferrari de Nigel Mansell, poleman du jour relégué en pâle position.

Sans le savoir, l’enfant du pays vient d’orchestrer l’ultime apparition d’une Formule 1 « made in Var » dans l’Hexagone.

Ce sera ce samedi. Et ce dimanche. Au même endroit. Vraiment! Entre deux courses de monoplaces vintage, au virage de la soixantaine rugissante (61 ans), Dalmas le Beaussetan s’offrira une cure de jouvence dans le baquet d’une AGS JH 25 de 1990. En mode démonstration.

L’occasion de se souvenir d’AGS (Automobiles Gonfaronnaises Sportives), l’écurie fondée en 1969 par Henri Julien qui avait gravi tous les échelons, du garage de campagne à la piste aux étoiles fréquentée six saisons durant (47 GP courus entre 1986 et 1991) avec des moyens dérisoires par rapport aux surpuissants teams de pointe, McLaren, Williams, Ferrari…

« C’était la fameuse époque du duel Prost-Senna, je suivais la F1, tout le monde regardait la F1 », confie Willy Collignon, l’homme qui conduit la destinée de la société AGS depuis 2019.

Fondateur de l’équipe belge First Motorsport s’étant longtemps illustrée sur le front des rallyes, ce « passionné d’automobiles sportives », tel qu’il aime se présenter, a quitté son plat pays natal pour prendre racine au pied du massif des Maures.

« Je travaillais déjà avec l’ancien propriétaire d’AGS. L’opportunité d’acquérir l’entreprise s’est présentée, voilà! Il suffit de voir le site, le bâtiment, l’atelier, l’accès direct au circuit du Var, pour mesurer le potentiel. Et puis il y a l’histoire, le patrimoine. J’entends parfois dire qu’AGS était une toute petite structure à l’échelle de la F1.Il ne faut pas oublier qu’il y avait beaucoup plus d’engagés que maintenant. Pas loin d’une quarantaine! Et seuls les 6 premiers marquaient alors des points. AGS en a inscrit 2 (*). Sacrée prouesse! »

Sous l’impulsion du nouveau maître des lieux, l’activité restauration et entretien de bolides anciens a enclenché la vitesse supérieure. « C’était ma priorité! En parallèle des stages de pilotage et des sessions de coaching que l’on continue de proposer, je voulais absolument développer ce secteur. Et notamment remettre en état de marche tous les châssis que nous possédons ».

Ce week-end, les spectateurs du Grand Prix de France Historique pourront apprécier la remontée en puissance d’AGS. Côté piste où rugiront une JH 24 de 1989 – confiée à Franck Montagny – et la JH 25 de Dalmas. Mais aussi côté paddock où une exposition réunira quelques F1, F2 et Sport-Prototypes bichonnés par Willy Collignon et son équipe entre Le Luc et Gonfaron.

Le chapitre 2023 d’une longue histoire qui redémarre pied au plancher…


(*) Grâce aux 6e places du Brésilien Roberto Moreno (GP d’Australie 1987) et de l’Italien Gabriele Tarquini (GP du Mexique 1988).

Publications:

Paddock, les coulisses de la F1 t.2.,Ouvrage .

Comment devenir pilote de formule 1.,Le livre .

Ayrton Senna : Une vie en images.,(la couverture) .

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