Cet éditorial ayant pour thématique « la formule 1 » a été relevé sur le web, nous avons projeté de vous le livrer plus bas.
Son titre (Comment Fernando Alonso s’inspire des Samouraïs en F1 ?) est sans ambiguïté.
Le rédacteur (présenté sous la signature Cesare Ingrassia) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces révélations.
Sachez que la date d’édition est 2023-09-28 09:42:45.
L’article mentionné :
Ce n’est un secret pour personne, le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a toujours été un grand fan de la culture japonaise, et plus particulièrement de l’état d’esprit et de la philosophie des Samouraïs.
Au cours de sa carrière qui a débuté en 2001, le pilote espagnol a toujours essayé d’avoir une longueur d’avance sur ses rivaux en affrontant sa plus grande peur qui est de faire face à l’échec, notamment en s’inspirant du Samouraï – un guerrier ayant reçu une éducation sévère qui vise à ne pas avoir peur de la souffrance et de la mort tout en respectant un code d’honneur visant à faire de lui un guerrier efficace.
Cette philosophie a largement guidé Fernando Alonso au cours de sa longue carrière et le pilote Aston Martin s’est d’ailleurs fait tatouer il y a quelques années un Samouraï dans le dos.
Lorsqu’on demande au double champion du monde de nous expliquer ce lien fort avec la culture Samouraï, Alonso nous confie : « Je pense qu’un pilote et un Samouraï sont liés. Discipline, confiance en soi, pas de peur. Nous nous battons pour un seul objectif, celui de gagner. »
« Même mourir [pour les Samouraïs] c’est un privilège, ce n’était pas une peur. En tant que pilote de course, à n’importe quel moment, dans n’importe quel virage, il y a un danger. Vous devez être prêt à tout ce qui peut arriver. »
« Je pense que les Samouraïs ont exploité ce même esprit, utilisant cette discipline pour devenir une meilleure version d’eux-mêmes. Qu’il s’agisse d’une course ou d’une bataille, cette discipline est essentielle pour être mieux préparé que la veille. »
La peur de l’échec peut évidemment affecter les performances d’un athlète de haut niveau, mais Fernando Alonso essaie de ne jamais avoir ce genre de pensée en tête lorsqu’il pilote en course.
« La peur de l’échec affecte vos performances. Cela peut vous ralentir. » poursuit Alonso.
« Lorsque vous êtes en tête de la course et à 10 tours du drapeau à damier mais qu’il y a quelqu’un de plus rapide derrière vous, il est naturel de commencer à penser : « Et si je perds cette course ? Et si je me fais dépasser dans le dernier tour ? »
« Ces pensées ne sont jamais utiles – elles limitent votre capacité à performer et à être la meilleure version de vous-même – alors j’essaie de les annuler. Faire cela est une sorte de courage : avoir la force mentale de se distancier de toute pensée d’échec. »
Désormais âgé de 42 ans, Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1. L’Espagnol admet qu’il n’aurait jamais pensé courir aussi longtemps en catégorie reine, mais insiste sur le fait qu’il ne compte pas stopper sa carrière tant qu’il estime avoir les capacités d’être rapide en piste.
« Je n’aurais jamais pensé que je resterais en Formule 1 aussi longtemps parce que je n’ai jamais eu l’impression de faire partie du cirque : tout le glamour, tout le spectacle, tout ce qui se passe sur le circuit au-delà de la course. »
« Mais si une version plus jeune de moi pouvait me voir piloter au plus haut niveau en Formule 1 à l’âge de 42 ans, il ne serait pas surpris car, même à l’époque, je savais à quel point j’aimais la course. »
« Courir en Formule 1 est ce que j’aime le plus faire. C’est la meilleure catégorie au monde. C’est le summum du sport automobile. Tant que je me sens rapide, pourquoi arrêter ? »
La dernière victoire en Formule 1 pour Fernando Alonso remonte à 2013 au Grand Prix d’Espagne lorsqu’il pilotait pour la Scuderia Ferrari. L’Espagnol est donc toujours à la recherche de son 33e succès en F1, et bien qu’il soit conscient qu’à 99% des cas il échouera, le pilote Aston Martin sait que ce jour viendra tôt ou tard.
« Chaque course, même si nous ne sommes pas assez forts pour nous battre pour la victoire, il y a un pour cent de moi qui, quand je ferme la visière et qu’il y a le feu vert, espère toujours que ce sera le jour où je le ferai où je gagnerais.
« Vous échouez dans 99 % des cas, mais la seule fois où vous réussissez vaut la peine d’attendre et vaut tout le travail que vous avez fourni. »
« L’envie de gagner, elle est toujours là. J’ai eu ça dès le premier jour et j’ai toujours le même niveau en ce moment. » conclut le double champion du monde.
Après le Grand Prix du Japon, Fernando Alonso occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2023 avec seize points de retard sur le pilote Mercedes Lewis Hamilton.
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