On revient sur l’éditorial : Automobile. Gazole et Sans plomb 95 ont baissé de 9 à 12 centimes en une semaine

Le pétrole a terminé la semaine dernière une nouvelle fois en baisse, alors que le président russe Vladimir Poutine déclarait que Moscou ne souffrirait pas du plafonnement des prix des exportations de pétrole russe imposé par l’Occident et réaffirmait que la Russie ne vendrait pas de pétrole à ceux qui respectent le plafond de 60 dollars le baril imposé par l’Union européenne, le G7 et l’Australie.

Cela étant, la moitié des pays du G7, dont les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni, ont déjà d’ores et déjà interdit les importations de pétrole russe.

 Les données de Bloomberg indiquent que près de 90 % du brut expédié au départ des ports russes la semaine dernière étaient destinés à l’Asie. Ce qui indique que Moscou a pratiquement cessé de fournir du pétrole à l’Europe depuis l’entrée en vigueur des sanctions, le 5 décembre dernier.

Perplexité sur le marché pétrolier

Si le plafonnement des prix était logique sur le papier, il est déroutant pour les investisseurs qui éprouvent des difficultés à en imaginer les conséquences.

Ce lundi matin, à l’ouverture des marchés selon Carbu.com, le baril de Brent affichait une valeur de 76,88 $, soit un niveau équivalent à celui de la fin de l’année dernière.

Malgré un début de semaine assez lent, le prix du brut est remonté légèrement ce lundi, rebondissant après la forte baisse de la semaine dernière. Les marchés semblent revenir à un équilibre entre problèmes d’approvisionnement et perspectives économiques mondiales.

À l’heure qu’il est, les investisseurs se questionnent sur une éventuelle évolution à la baisse du prix du pétrole en 2023.