Je viens de lire cet éditorial sur la thématique « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en apportons l’essentiel plus bas.
Le titre troublant (Rallye du Rouergue : Yoann Bonato sous pression au terme de la première journée) parle de lui-même.
Le journaliste (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
La date d’édition est 2022-07-09 02:23:00.
D’abord tranquille, Yoann Bonato a vu son avance se réduire, ce vendredi 8 juillet sur les routes du Rallye du Rouergue.
Chaque été, le rallye du Rouergue s’impose comme l’une des étapes du championnat de France les plus délicates à négocier. Cela a encore été le cas ce vendredi 8 juillet au fil d’une première journée que les rallyemen ont eu à négocier sur des routes aussi surchauffées et dégradées qu’à l’accoutumée. Un long exercice d’équilibriste bien connu des habitués de l’épreuve aveyronnaise.
Quelle 1ère journée sur le #Rouergue ☀️ @yoannbonato domine la 1ère boucle ??
Ciamin très en forme cet après-midi gagne 2 positions et rentre 2nd ? @QuentinGiordano et Margaillan, séparés de 6 dixièmes, n’ont pas dit leur dernier mot ?
La 2ème étape s’annonce ???#cfr pic.twitter.com/ub64XyL2E0
— CF Rallye (@CFRallye) July 8, 2022
Yoann Bonato est l’un d’eux. Vendredi, le quadruple champion de France était décidé à prendre tous les risques pour surprendre ses adversaires. Et cela a plutôt bien fonctionné, au moins lors du premier passage dans les trois épreuves chronométrées du jour, dont le légendaire juge de paix du Nayrac. Crédité du meilleur chrono dans chacune d’entre elles, l’Isérois s’était ménagé une petite dizaine de secondes d’avance à mi-journée.
Un pécule loin d’être suffisant pour le mettre à l’abri des trois hommes alors lancés à sa poursuite. Notamment Nicolas Ciamin qui, après avoir réussi à résoudre les petits soucis de comportement de sa Hyundai, allait se montrer autrement plus menaçant lors du second passage en signant deux des trois meilleurs temps de la boucle.
Huit secondes d’écart
Le jeune espoir français frappait même très fort dans la dernière épreuve, aux abords de Laissac, en effaçant d’un coup près de la moitié de son passif sur Yoann Bonato. L’incisif challenger a pourtant bien failli compromettre la suite de son rallye dans le dernier virage ! Pari réussi, seulement 8’’1 le séparaient du leader vendredi soir à l’heure de regagner Rodez pour la nuit.
Pas sûr que cela permettra à Yoann Bonato de dormir tranquille, car ce dernier s’était lui aussi interdit toute marge de sécurité depuis le départ. « On s’est fait de nombreuses chaleurs au cours de la journée et plusieurs petites fautes qui auraient pu nous être fatales. Samedi, ce sera un gros challenge de poursuivre sur ce rythme en restant sur la route ! », pronostiquait déjà le pilote Citroën.
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