Edito tout frais : « est-ce que tout ceci en vaut encore la peine ? »

Un fois de plus, ce site va vous communiquer un texte qui a été remarqué sur le web. Le propos est «la formule 1».

Le titre (« est-ce que tout ceci en vaut encore la peine ? ») parle de lui-même.

Annoncé sous la signature «Gaël Angleviel», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres articles qu’il a publiés sur internet.

La confiance est ainsi majeure concernant ce post.

Max Verstappen n’est jamais langue de bois et quand une situation ne lui convient pas, il le dit. Et ce n’est pas la première qu’il évoque le rythme effréné de la F1 tout en évoquant qu’il ne s’y attardera peut-être pas.

En décrochant son premier titre de Champion du Monde de F1, Max Verstappen a atteint son but dans sa vie, fruit d’un long travail d’une carrière bien remplie de succès (notamment en karting) qui lui a permis de ne faire qu’une année de formule de promotion (F3) avant le grand bain de la F1. Il a déjà évoqué que tout ce qui viendrait après 2021 ne serait que du bonus.

Verstappen sur le rythme de la F1, « est-ce que ça en vaut la peine ? »

Mais Max Verstappen a aussi souvent manifesté son mécontentement du tournant que prenait la F1. Notamment avec les calendriers à rallonge, venant s’additionner à côté de ses obligations en tant que pilote (opérations marketing, préparation physique, séances de simulation…). En 2024, le calendrier s’allonge encore à 24 courses, et le Néerlandais a déjà expliqué à plusieurs reprises qu’il n’aimait pas le format Sprint.

Et il réitère ses propos au journal De Telegraaf sur ses pensées concernant son engagement futur dans le championnat. Le Néerlandais visait quand même trois titres de champion, histoire d’égaler certains des plus grands pilotes, mais il n’est pas certain qu’il cherche absolument à battre tous les records. Il dispose d’un contrat avec Red Bull Racing jusqu’à fin 2028, et si l’on lit entre les lignes, il n’est pas certain qu’il ait envie de prolonger au-delà.

« Le fait d’avoir une voiture aussi rapide ne fait que faciliter ma motivation chaque week-end. En fait, il en a toujours été ainsi. En karting, j’ai aussi souvent gagné, mais c’était toujours très serré » se souvient Max Verstappen. « À l’époque, j’avais parfois besoin d’un coup de pied au derrière. Par exemple, je n’étais pas tout à fait réveillé pendant les entraînements. Mais au fil des ans, j’ai appris à mieux faire les choses. »

Si tout semble se dérouler à merveille en 2023 pour Max Verstappen, qui va remporter son troisième titre, cela ne l’empêche pas d’être très critique envers la discipline. Et c’est d’ailleurs ce genre de prises de paroles qui est important de souligner, tout va bien pour lui, il pourrait se contenter d’être corporate. Au contraire, il défend ce qu’il juge nécessaire de l’être, alors que cela impacte quand même ses états d’âme (mais moins son palmarès).

« Je me soucie du sport que j’ai toujours aimé. Et je l’aime toujours, mais dans une certaine mesure. Ce n’est pas non plus que je sois totalement opposé aux changements, comme on le prétend parfois. Mais il doit s’agir de changements qui profitent à la Formule 1. Pourquoi faut-il changer certaines choses si tout fonctionne bien ? Je pense que la séance de qualification traditionnelle est très bien organisée sous cette forme. Il ne devrait pas s’agir uniquement d’une question d’argent » explique-t-il.

« Les gens pourraient penser : il gagne beaucoup d’argent, pourquoi ce type se plaint-il ? Mais il s’agit de bien-être, de la manière dont vous vivez les choses et non de combien vous gagnez. Je me dis parfois que je dois faire trop de choses. Je me demande alors parfois si cela en vaut encore la peine. »

Même si le calendrier s’étend (mais devrait logiquement stopper à ce plafond de 24 courses par an), Max évoque plutôt les activités qui lui incombent à côté de la F1.

« Ce n’est pas le plus gros problème. Pour moi, c’est plutôt ce que je dois faire en plus. Le jeudi précédant un week-end de course est parfois déjà assez long, même si cela dépend un peu de l’endroit où l’on se trouve. En dehors des Grands Prix, il y a aussi le travail en simulateur. Mais je consacre aussi plus d’un mois par an au marketing, par exemple. À un moment donné, on n’a plus envie de faire ça ».

« Ma petite amie (Kelly, fille du triple champion du monde Nelson Piquet, ndlr) comprend le monde dans lequel je vis. Cela fait la différence. Et quand je suis à la maison, j’essaie de l’impliquer autant que possible, en faisant des choses amusantes ensemble, ou avec la famille et les amis. Une soirée ou un week-end, des choses comme ça. »

Est-ce Max Verstappen a déjà pensé à stopper la F1 avant la fin de son contrat fin 2028 ? Si la Red Bull ne gagne plus avec la nouvelle règlementation moteur de 2026 (et avec son propre moteur Red Bull conçu et collaboré avec Ford), Max Verstappen a-t-il déjà pensé à arrêter la F1 avant 2028 ?

« Dans ce cas, il faudrait que les choses aillent vraiment mal et qu’elles soient dramatiques, je pense. Je ne m’attends pas non plus à ce qu’une équipe puisse s’effondrer à ce point, avec tous ces bons éléments qui nous accompagnent. Dans ce sport, il peut toujours arriver que l’équipe ne soit pas en bonne position pendant un certain temps. Il s’agit alors de savoir quelles sont les perspectives d’avenir. Mais oui, je ne me vois pas tourner au milieu de terrain pendant trois ans. Je préférerais alors rester à la maison ou faire autre chose. Mais encore une fois, je ne pense pas que cela puisse arriver. »

Max VerstappenMax Verstappen

© Patrik Lundin / Red Bull Content Pool / Max Verstappen

Bibliographie :

Toute la Formule 1 2007.,Le livre .

Adrian Newey, autobiographie ; le plus grand ingénieur de Formule 1.,Le livre .

Livre d’or de la Formule 1 2006.,Le livre .

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