Cela circule sur le web : L’automobile s’empare du roman national

Ce papier ayant pour thématique « l’automobile » circule sur le web, nous avons voulu vous le exposer sans attendre.

Son titre saisissant (L’automobile s’empare du roman national) résume tout le texte.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu pour d’autres posts qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez en conséquence vous fier aux infos qu’il donne.

La date d’édition est 2022-12-27 21:00:00.

Un visiteur regarde la nouvelle Renault R5 électrique, présentée au Salon de la mobilité de Munich (Allemagne), le 7 septembre 2021. Un clin d’œil à un des modèles iconiques de la France des « trente glorieuses ». Un visiteur regarde la nouvelle Renault R5 électrique, présentée au Salon de la mobilité de Munich (Allemagne), le 7 septembre 2021. Un clin d’œil à un des modèles iconiques de la France des « trente glorieuses ».

La dernière publicité de Renault s’intitule « C’est ça, la France ». Peu de voitures y apparaissent, mais on y entend Mireille Mathieu ou Michel Polnareff, et l’on croise Jane Birkin, Joséphine Baker, Jamel Debbouze, Paul Eluard ou Lino Ventura. A travers cette « déclaration d’amour aux Français », la marque revendique ses origines et met en scène sa décision de produire dans l’Hexagone ses prochains modèles électriques, baptisés R4 et R5, évocation directe de deux icônes automobiles qui ont marqué la France des « trente glorieuses ».

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Un autre roman national inspire Ford Europe, qui, désormais, regarde de l’autre côté de l’Atlantique. Sur le Vieux Continent, la marque fait le constat qu’elle est considérée comme « apatride » et souffre d’une image floue. Jusqu’alors, Ford mettait un point d’honneur à concevoir des voitures spécifiquement adaptées à la culture européenne, mais la page est tournée. L’électrification progressive de sa gamme sera l’occasion d’une « américanisation » menée tambour battant, qui s’exprimera à travers la dénomination et le style de ses futurs modèles.

« Coca-Cola, Apple, Microsoft… les Européens aiment les marques américaines, et nous devons être fiers d’être américains », assurait, mi-décembre, devant la presse, Martin Sander, le nouveau patron de Ford Europe, qui espère surfer sur le rayonnement qu’exercent le mode de vie américain et la puissance évocatrice de ses références automobiles.

« Madeleines de Proust » et néo-rétro

Renault et Ford ne sont pas les premiers à tenter de capter un peu du soft power de leur pays d’origine. Mini (groupe BMW) a depuis longtemps hissé haut les couleurs de la « britannité ». L’Union Jack peut apparaître en grand format sur le toit de ses voitures ou à travers les jeux de lumière des feux arrière. Fiat (groupe Stellantis) est aussi passé maître dans l’art d’associer sa petite 500 à la thématique récurrente de la dolce vita.

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Pour sa part, Volvo s’est mis à multiplier les références à son ADN scandinave depuis son rachat, en 2010, par le groupe chinois Geely. Sur le côté des sièges, à l’avant, est cousu un discret petit drapeau suédois. A l’extérieur, les phares intègrent dorénavant des rais de LED qui composent une figure évoquant le marteau de Thor. Quant aux marques chinoises, elles mettent en avant leurs origines, mais sous un angle purement esthétique. Les designers de la berline Han, de la marque BYD, expliquent avoir dessiné les projecteurs avant comme la moustache d’un dragon…

A rebours de DS (groupe Stellantis), qui tente d’établir un pont entre ses ambitions dans le « premium automobile » et le legs du « luxe à la française », Renault a opté pour un storytelling patrimonial plus populaire, avec l’intention de « donner du sens à la marque, en faire une signature singulière, chaleureuse, militante et moderne, alors que l’obsession de faire du groupe le numéro un mondial de l’automobile avait estompé son image », affirme Arnaud Belloni, qui a pris en charge le marketing du constructeur depuis l’arrivée de Luca de Meo comme directeur général du groupe au losange en 2020.

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