A lire cet éditorial : Verstappen refroidit (déjà) la concurrence

A lire, cet encart sur internet dont le thème est « la formule 1 » et qui a des chances de vous ravir.

Son titre troublant (Verstappen refroidit (déjà) la concurrence) est sans ambiguïté.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est positivement connu pour d’autres posts qu’il a publiés sur internet.

Sachez que la date de parution est 2024-03-03 05:31:00.

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​Il n’est pas encore le roi de Bahreïn mais, à ce rythme-là, la couronne lui tend les bras. Pour son vingtième anniversaire, le plus ancien Grand Prix de Formule 1 du golfe Persique – disputé dans des conditions météo très fraîches (18 degrés) pour l’ouverture de la saison – a vécu un week-end sans surprise ni véritable bagarre, si ce n’est pour les places d’honneur. Les vingt voitures ont terminé la course et les enseignements sont multiples.

Les tests d’avant-saison laissaient augurer d’une domination immédiate de l’écurie autrichienne, celle-ci n’a pas failli. Parti en tête, Max Verstappen n’a fait qu’accentuer son avance pour décrocher sa 55e victoire en Grand Prix, sa 8e consécutive depuis le Japon l’an passé. Le Néerlandais a agrémenté son triomphe d’un hat trick (coup du chapeau) retentissant : pole position, meilleur tour et première place.

« Je ne faisais qu’un avec la voiture, c’était génial »

« J’ai pris beaucoup de plaisir, savourait le pilote au micro de Canal+. Je me suis senti bien, tout allait parfaitement bien, je ne faisais qu’un avec la voiture, c’était génial. » Derrière, à plus de vingt secondes, son coéquipier mexicain Sergio Pérez était ravi d’avoir égalé sa performance de 2023 après une moyenne 5e place sur la grille de départ : « C’est le maximum que je pouvais obtenir cette année. Ce sont des points importants pour bien commencer la saison. » Avec un doublé d’entrée sur des bolides qualifiés de « bijoux » par Alain Prost en personne, les choses sont forcément plus simples.

Ferrari, entre espoir et frustration

C’est sans doute la plus belle prestation du week-end : Carlos Sainz Jr est monté sur la troisième marche du podium après une course très offensive et parfaitement gérée. Désigné « pilote du jour » par l’ancien champion Jacques Villeneuve, l’Espagnol a gratté une place, « heureux d’avoir pu jouer avec la stratégie ».

Deuxième sur la grille de départ, mais seulement quatrième pour finir, Charles Leclerc a vécu un début de Grand Prix difficile avant de se reprendre sur la fin, mais les jeux étaient déjà faits. Cinglant, le Monégasque a déploré « une répartition de freins complètement débile ». « On pouvait prendre plus de points. J’ai essayé de me défendre, mais c’était compliqué de garder le contrôle de la voiture. Red Bull me semble davantage prenable que l’an passé, d’où ma grande déception. »

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Mercedes, sur sa faim

Il espérait clairement damer le pion aux Ferrari grâce à sa troisième place en qualifications mais George Russell n’a finalement terminé que cinquième, pas infamant mais insuffisant vu le scénario d’une course sans rebondissements majeurs. L’autre pilote britannique de l’écurie allemande, le très attendu Lewis Hamilton, qui vit sa dernière saison avec Mercedes avant de filer chez Ferrari, a certes remonté deux places par rapport à la grille mais ne pouvait s’en satisfaire. « Le week-end n’a pas tourné en ma faveur, les qualifications ont tout décidé. Ce n’était pas facile », a admis le septuple champion du monde.

Alpine, la galère programmée

Dans nos colonnes la semaine passée, Pierre Gasly évoquait les probables difficultés de son équipe, au moins pour les premiers Grands Prix. Échappant de peu au bonnet d’âne (Ocon 17e et Gasly 18e), les pilotes français ne veulent pas baisser les bras. Esteban Ocon avoue que « la compétition a été difficile, avec pas mal de dépassements qui révèlent des manques un peu partout », mais assure aussi « avoir appris pas mal de choses avant Djeddah, qui fonctionnera sans doute mieux pour la voiture et les pneus ».

À confirmer samedi prochain en Arabie saoudite pour la deuxième des 24 courses d’une saison 2024 qui s’annonce très longue si les concurrents de Red Bull ne trouvent pas la parade.

Bibliographie :

Lewis Hamilton : mon histoire.,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Drive, les hommes qui ont fait la formule 1.,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

Paddock, les coulisses de la F1 t.3.,Le livre . Ouvrage de référence.

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