Decouvrez cela : le retour d’un Grand Prix de France à l’étude

En parcourant le web notre équipe a relevé un éditorial qui risque de vous intéresser. Son sujet est « la formule 1 ».

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Sachez que la date de publication est 2023-05-28 13:35:00.

« J’ai vraiment hâte de courir à Monaco. Sans un Grand Prix de France au calendrier, c’est aussi la course la plus proche possible de notre pays et le soutien des fans de Monaco est très spécial. » Cette phrase, signée Pierre Gasly avant la course monégasque, illustre la frustration des fans français de Formule 1. Cette année, ils devront aller en Italie, en Espagne, en Angleterre ou en Belgique pour assister à une course. Car l’an passé, la manche française du championnat du monde n’a pas été prolongée par Liberty Media, qui détient les droits commerciaux du championnat.

Mais les acteurs du monde automobile français se mobilisent depuis plusieurs mois pour faire revenir la Formule 1 dans l’Hexagone. Selon nos informations, vendredi, en marge du GP de Monaco, le patron de la F1, Stefano Domenicali, a enchaîné deux rendez-vous sur le sujet. L’un avec Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française de Sports Automobiles (FFSA), et Jean Alési, président du circuit Paul-Ricard depuis février et membre du comité directeur de la FFSA. L’autre, toujours avec Nicolas Deschaux mais aussi Éric Boullier, directeur du Groupement d’Intérêt Public Grand Prix de France (en cours de dissolution) qui gérait l’événement jusqu’à l’an passé et son avocat, Arnaud Péricard.

La F1 ouverte à un retour en France

Ces entrevues n’ont pas débouché sur des choses concrètes mais une tendance ressort : la F1 est ouverte à un retour en France. Certains acteurs préfèrent être prudents et discrets pour ne « pas entraver la bonne marche du dossier ». Mais il y a bien une ouverture. « J’ai une amitié assez forte avec Stefano Domenicali. Je lui ai demandé si on pouvait reparler de faire un Grand Prix de France ou pas. Il a dit ‘bien sûr’. Pour lui il n’y a aucun problème, nous confie Jean Alési. Le meeting a été génial car on m’a dit oui Jean, tu peux y aller. » L’ancien pilote Ferrari, qui milite dur pour un retour sur son Circuit Paul-Ricard au Castellet, attend maintenant un cahier des charges que doit lui transmettre la F1. Il essaiera ensuite de remplir un dossier concernant son circuit avec les conditions imposées. Mais pour que Max Verstappen et consorts reviennent en France, il faut avant tout une « volonté nationale ». Sans cela, point de salut.

Une volonté politique ?

L’évolution du calendrier le montre, la F1 est devenue très politique. Et une intervention d’en haut de l’état donne forcément un coup de boost aux candidatures. « La volonté de Stefano est de parler aux grandes institutions françaises, c’est-à-dire au président de la République », confirme Alesi. Selon nos informations, le ministère des sports a bien montré son ouverture pour accueillir de nouveau une course sur le sol français. La ministre Amélie Oudéa-Castera avait même expliqué dans l’Obs avoir apprécié les approches dans la presse de Domenicali.

« On a très bien reçu ces propos. Je pense que c’est positif que le patron du circuit mondial de la F1 ait cette envie de France, estimait la ministre. Donc, on va s’engager pour travailler sur une feuille de route. C’est positif pour l’industrie automobile, pour fédérer les acteurs de cette industrie, le tout dans un contexte de transformation sur le plan écologique de cette filière. La prochaine étape, c’est d’arriver à mobiliser les bonnes expertises – et on n’en manque pas en France, y compris parmi nos grands élus – pour avoir un bon projet et aller dialoguer avec les autorités de la Formule 1. C’est vraiment une très belle main tendue, que l’on fera tout pour saisir. »

Ocon : « il faut trouver comment le faire »

Il faudrait que le gouvernement et la FFSA avancent main dans la main, le montrent, et s’arrêtent sur une idée concrète. En plus du projet du Circuit Paul-Ricard, la possibilité d’un Grand Prix à Nice avait été évoquée. Ce ne serait pas la piste la plus chaude.

Dans tous les cas, ce « projet » n’en est qu’à ses balbutiements. On est encore loin de parler de date ou de fréquence de l’événement. Si jamais les choses avancent, il faudra aussi créer une nouvelle structure, un nouveau Groupement d’Intérêt Public pour piloter l’éventuel nouveau Grand Prix. L’ancien GIP, qui gérait l’événement, est en phase de dissolution mais accuse 27 millions d’euros de déficit. Éric Boullier, qui était à sa tête, semble malgré tout toujours dans le jeu, puisqu’il était présent lors des négociations du week-end…

Les fans de F1 ou pilotes espèrent évidemment que ces discussions aboutiront un jour : « Ce n’est pas normal que nous n’ayons pas un Grand Prix de France pour le moment, assurait Esteban Ocon il y a quelques jours. J’espère que nous allons trouver une solution ensemble pour le ramener au calendrier. Il y a des discussions, nous verrons où cela va nous mener. Plus il y aura de poids, plus il y aura de gens et d’intérêt en France pour la F1, plus on réussira à faire revenir ce Grand Prix. Stefano en parle beaucoup dans la presse et j’en parle avec lui de temps en temps. C’est dans les petits papiers. Il faut trouver comment le faire. » Le processus est peut-être en marche.

Article original publié sur RMC Sport

Bibliographie :

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